Avons-nous un libre arbitre ?

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Proposition de définition du libre arbitre : capacité de faire des choses sans influence extérieure, une autonomie absolue du sujet, conscient au moment ou il prend une décision. Cette capacité nous rend responsable de nos actes.

Problématique que pose cette question :

Nous avons déjà fait cette expérience de décider, de dire oui ou non, de faire ceci ou cela, voir de ne rien faire. Se sentir libre, c’est croire que l’on dispose de pouvoir d’agir sur soi, sur les autres et sur son environnement extérieur. Pourtant ce sentiment de pouvoir agir, est-il fiable ? Ne sommes nous pas déterminés ? Ce sentiment correspond-il véritablement à la forme la plus haute de liberté humaine ?

Nous allons répondre à cette question à l'aide de 3 textes

Hypothèse ou réponse 1 formulée à partir du texte de St Thomas d’Aquin :

Thèse du texte : St Thomas d’Aquin veut nous prévenir qu’en absence de libre arbitre (si il n’existait pas), il y aurait de terribles conséquences : nuls ne seraient responsables de ses actes, les règles morales et les lois n’auraient plus de sens.

Réponse ou hypothèse 1 à partir du texte de St Thomas d’Aquin : En l’absence de libre arbitre, les conséquences seraient terribles.

Hypothèse ou réponse 2 formulée à partir du texte de Nietzsche :

Explication des grandes lignes du texte: En postulant le libre arbitre, cela permet de rendre chacun responsable de ses actes et donc de leurs conséquences. Pour Nietzsche, il s’agit surtout de nous faire culpabiliser. Cette culpabilité prend naissance et sens dans une expérience morale et juridique. Tout le monde est placé devant l’obligation d’assurer la responsabilité de ces actes et de devoir en répondre.

Thèse du texte : L’hypothèse d’une disparition du libre arbitre permet de se débarrasser de la notion de culpabilité.

Hypothèse ou réponse 2 à partir du texte de Nietzsche : le libre arbitre est un artifice (une construction) au service de la morale et du droit.

Hypothèse ou réponse 3 formulée à partir du texte de Spinoza :

Explication des grandes lignes du texte : Cette croyance au libre arbitre est une exigence de pensée. Elle permet d’échapper au déterminisme (ce sont des enchaînements de causes et d’effets que produisent les phénomènes et la volonté humaine) et ou fatalisme (tout est écrit d’avance et soumis au destin, pas de place à la liberté, ni à l’idée d’enchaînement de causes et d’effets).

Thèse du texte : La liberté reste une illusion tant que nous ignorons les causes qui nous poussent à vouloir. Nous connaissons nos désirs mais nous ignorons les causes qui les déterminent.

Hypothèse ou réponse 3 à partir du texte de Spinoza : La liberté est une illusion, nous pouvons au mieux connaître ce qui nous détermine.